Technologie de la production horticole agroenvironnementale

L’étudiant se positionne et précise son orientation professionnelle en découvrant le milieu horticole au travers de son histoire et de ses perspectives d’avenir. L’exploration de la profession et de ses perspectives d’emploi se fait au travers d’études de cas, de rencontres et de visites, qui permettent d’examiner les tâches, les conditions de travail, les habiletés et les comportements requis dans l’exercice de la profession.

L’étudiant observe des végétaux pour distinguer leurs structures anatomiques, morphologiques et leurs stades de développement. En appliquant ses connaissances en botanique, il apprendra à reconnaitre les végétaux à l’aide d’outils d’identification. Cela permet d’explorer la diversité végétale.

L’étudiant applique les bonnes techniques d’évaluation de la santé des sols, afin de préserver cet écosystème. Ces techniques se basent sur l’observation et la prise d’échantillons et de données, qui permettent d’étudier les caractéristiques biologiques, physiques et chimiques des sols. Au final, l’interprétation des résultats de ces analyses permet de guider les interventions en production.

L’étudiant applique une méthode de dépistage des organismes nuisibles et utiles aux cultures. Ces techniques permettent d’identifier et de dénombrer les principaux ravageurs, pathogènes et plantes adventices, ainsi que leurs ennemis naturels. Le dépistage se fait à l’extérieur et en serre, et représente la première étape d’une bonne gestion phytosanitaire.

L’étudiant ou l’étudiante se sert de la machinerie, de l’équipement et de l’outillage nécessaire en production horticole sur petites surfaces. Les connaissances pratiques permettent de choisir la machinerie et l’équipement en fonction de ses besoins, d’optimiser leur utilisation et d’assurer leur entretien de base. De plus, il ou elle applique les règles en santé et sécurité au travail.

Afin de faciliter les interactions professionnelles, l’étudiant applique les techniques de communication. Cela permet d’établir des relations professionnelles harmonieuses, de résoudre plus efficacement les conflits au travail et de faciliter le travail au sein d’équipes multidisciplinaires et multiculturelles.

L’étudiant applique les techniques de multiplication des végétaux en production, telles que le semis, le bouturage, la greffe et la multiplication in vitro. La maîtrise des techniques de propagation repose sur l’organisation du travail, la réalisation de la méthode de multiplication et le suivi de la reprise.

L’étudiant travaille à l’organisation d’une régie de production, en participant à des activités de planification, d’organisation et d’évaluation. Pour un travail efficace, des outils pratiques, tels un calendrier de production et un inventaire, sont préparés pour des cours de production à venir.

L’étudiant, aidé des connaissances acquises en Initiation aux végétaux, sélectionne des plantes selon l’utilisation horticole recherchée, telle que la production, l’aménagement de phytotechnologies, la revégétalisation, etc. Des connaissances sur l’écologie et la caractérisation des différents usages horticoles des végétaux permettent de faire un choix éclairé en fonction des besoins et de l’environnement.

L’étudiant élabore des programmes de nutrition végétale pour la production en serre et extérieure. L’élaboration du programme se fait en respectant les différentes étapes, soit la collecte d’information, l’évaluation des besoins en amendements et en fertilisants, et la rédaction du programme. Au final, le programme répond aux besoins en production tout en respectant la réglementation afférente en matière de protection de l’environnement.

L’étudiant applique une méthode de détection des différents problèmes physiologiques apparaissant au cours d’une production. Les problèmes observés sont le stress hydrique, le stress thermique, les carences nutritionnelles, etc. L’identification des problèmes physiologiques, ajoutée au dépistage, représente la première étape d’une bonne gestion phytosanitaire.

L’étudiant se sert des outils technologiques utilisés en production horticole. L’utilisation d’un logiciel de dessin technique, d’équipements en géomatique et d’applications cellulaires permettent la planification, l’organisation et l‘implantation de projets en production horticole. Les connaissances pratiques permettent de choisir les outils technologiques, d’optimiser leur utilisation et d’assurer leur entretien de base.

Deuxième d’une série de quatre, ce stage se vivra dans un milieu de travail extérieur au collège. Durant 10 jours, l'étudiant aura la chance d’interagir avec une clientèle et une équipe de travail dans un contexte réel d’intervention. Il pourra ainsi explorer diverses facettes du métier notamment les tâches de travail, les caractéristiques de la clientèle ainsi que les approches et techniques d’intervention préconisées dans ce milieu.

L’étudiant associe des moyens de prévention et d’intervention aux problèmes de dégradation des sols et de dégradation de l’environnement. Prévenir ces problèmes demande une capacité à reconnaitre les effets des changements climatiques, une connaissance de la réglementation en vigueur et une reconnaissance des sources de pollution et de dégradation.

L’étudiant applique des techniques de compostage, confectionne du thé de compost et des purins végétaux, etc. L’utilisation de composts et de biostimulants permettent de pratiquer une horticulture biologique. De plus, ces solutions vertes contribuent à prévenir la dégradation des sols et de l’environnement.

L’étudiant implante des programmes de contrôle des ravageurs, des pathogènes et des plantes adventices. Le programme demande d’élaborer, d’instaurer et d’assurer le suivi des interventions tout au long d’un cycle de production. Pour une production biologique, le programme phytosanitaire requiert l’utilisation d’ennemis naturels et l’application de produits biologiques.

L’étudiant produit des légumes biologiques sur petites surfaces. La production implique de planifier et de réaliser l’implantation, d’intervenir en cours de culture et d’effectuer les activités de récolte, de conditionnement et de vente. Divers aspects liés à la production biologique sont explorés, tels la certification biologique, l’agriculture soutenue par la communauté, le réseau des paniers bio, etc.

L’étudiant élabore des programmes d’amendement et de fertilisation en pleine terre. L’élaboration se fait en respectant les différentes étapes, soit la collecte d’information, l’évaluation des besoins en amendements et en fertilisants biologiques, et la rédaction du programme. Au final, le programme répond aux besoins en production tout en respectant la réglementation afférente en matière de protection de l’environnement.

L’étudiant explore l’agroforesterie et pratique la myciculture. L’agroforesterie est un mode d’exploitation particulier associant les arbres à la production horticole, dans un objectif d’encourager la biodiversité et limiter la dégradation des sols. Les produits forestiers non ligneux sont inclus dans l’agroforesterie. La myciculture se définit comme la production de champignons, qui peut être faite en milieu naturel ou artificiel.

L’étudiant contrôle l’environnement d’un milieu fermé, comme une serre ou une chambre de culture. Ce contrôle est rendu possible par l’ensemble des installations, que ce soit les systèmes de chauffage, de ventilation et les systèmes informatiques de contrôle des paramètres environnementaux. Le succès du contrôle dépend de la stratégie élaborée, de l’utilisation optimale de l’équipement et du suivi rigoureux dans l’entretien de base.

L’étudiant analyse les principes de la permaculture et de la forêt nourricière. Ces approches en production s’inspirent d’écosystèmes et de forêts naturelles. Ces planches de production sont permanentes et autosuffisantes. Riches en biodiversité, elles sont composées d’herbacées, d’arbustes et d’arbres. L’objectif est de créer des habitats humains, plus autonomes, durables et résilients.

L’étudiant dirige une équipe de production en contexte réel. Il détermine son style de gestion des ressources humaines. Coordonner une équipe de production demande de planifier et d’organiser le travail, de déterminer les objectifs à atteindre et d’encadrer le travail. Au final, un bilan est dressé pour évaluer ses aptitudes en tant que coordonnateur.

L’étudiant assure la régie de productions en serre de plantes ornementales, indigènes ou autres. Produire des végétaux consiste à planifier et réaliser le semis ou l’empotage, entretenir la production et effectuer des activités de vente. Il initie la floraison de potées fleuries et produit différents plants de fines herbes, de légumes, d’annuelles, etc.

Dans ce cours, l’étudiant évalue la faisabilité économique d’un projet en production horticole. En premier lieu, un portrait de la situation de l’entreprise est établi et des objectifs sont précisés. L'étudiant peut alors établir un scénario de développement pertinent et élaborer un budget prévisionnel pour ainsi évaluer les impacts économiques du projet et les besoins en financement. Par la suite, le projet et ses impacts économiques sont communiqués à la productrice ou au producteur pour fin de validation.

L’étudiant effectue des activités de recherche appliquée et d’innovation en production horticole dans le respect de la démarche scientifique. Cette activité consiste à planifier, mettre en place le dispositif expérimental et procéder aux manipulations et à la prise de données. Les résultats sont compilés et analysés, pour permettre la rédaction du rapport de recherche et la diffusion des résultats.

L’étudiant participe à différents projets de revégétalisation qui permet de prévenir ou stopper des problèmes de dégradation des sols et de la qualité de l’eau. Revégétaliser demande une connaissance des milieux naturels et de la réglementation en vigueur. L’intervention inclut le diagnostic, la planification et l’implantation des végétaux.

L’étudiant prévient des problèmes environnementaux associés à la production horticole, par l’utilisation de phytotechnologies, telles que les aires de biorétention, les marais filtrants, la phytoremédiation, etc. Les principaux problèmes sont la perte de biodiversité et des écosystèmes, et la dégradation des sols et de la qualité de l’eau. L’intervention consiste à identifier les sources de pollution et de dégradation, ce qui permet de choisir adéquatement les phytotechnologies.

L’étudiant s’initie aux productions fruitières biologiques, telles que la culture de pommes, de raisins, de fraises, etc. Produire consiste à planifier et réaliser l’implantation, intervenir en cours de production et effectuer les activités de récolte, de conditionnement, de transformation et de vente des fruits. Par le biais de visites d’entreprises, telles que des vergers, des vignobles, des bleuetières, il s’initie à différents types de productions fruitières.

L’étudiant produit et transforme des plantes médicinales biologiques. Les activités de production consistent à implanter, entretenir et récolter les végétaux. Ces récoltes sont conditionnées et transformées en tisanes, teintures, onguents, savons et autres cosmétiques naturels à des fins de commercialisation.

L’étudiant pratique une agriculture urbaine de proximité et à vocation sociale. Différentes facettes de l’agriculture urbaine sont présentées, telles que la culture verticale, la production sur les toits, la participation à un jardin communautaire ou collectif, etc. Il s’initie à devenir un agent de mobilisation et d’engagement pour la mise en place de projets en agriculture urbaine.

L’étudiant s’initie à la production de plants de pépinières, aussi bien herbacés que ligneux. La production en pépinière consiste à multiplier, planter et entretenir les végétaux. L’étudiant effectue aussi la taille de formation et l’hivernage des plants. Une partie de la production sert à différents projets du programme.

Deuxième cours porteur de l’épreuve synthèse de programme (ESP). L’étudiant termine l’élaboration du projet débuté dans le cours Projet d’intégration horticole I (153-5H3-JO). L’évaluation des impacts agronomiques, économiques et environnementaux du projet se poursuit et permet la rédaction du plan d’action présenté au mandataire à des fins de validation. Parallèlement au projet, l’étudiant passe un examen synthèse sous forme d’entrevue à la fin du cours.

L’étudiant applique les techniques de commercialisation de produits et de services. Pour atteindre cet objectif, les services ou les produits offerts sont, dans un premier temps, caractérisés. Le marché est ensuite cerné afin d’appliquer les bonnes stratégies de promotion. L’étudiant développe son approche pour offrir des produits ou des services. L’évaluation et le suivi de la satisfaction de la clientèle concluent le processus.

L’étudiant produit des légumes et des fruits en serre. Différentes techniques de production biologique et conventionnelle telles que la culture en pleine terre, en contenants, en hydroponie et en aquaponie sont réalisées. Les activités de production consistent à implanter, entretenir, récolter, conditionner et vendre les fruits et légumes.

L’étudiant élabore des programmes de régie pour différents types et modes de cultures. Après avoir précisé les objectifs de production, il caractérise le site afin de déterminer le type de culture, les variétés utilisées et les autres éléments du programme. L’étudiant rédige le programme de culture et confectionne le calendrier et les registres de production.

L’étudiant effectue des activités d’information et de formation en production horticole. Les objectifs de chaque activité sont précisés, permettant de bien les préparer et planifier. L’animation de l’activité repose sur une bonne maîtrise du sujet, la démonstration d’une bonne confiance en soi et la capacité à transmettre clairement l’information. En dernier lieu, une rétroaction faite par les participants à l’activité permet de réaliser un bilan objectif.

L’étudiant effectue des activités de recherche appliquée portant sur l’amélioration et la sélection variétale. Les techniques d’amélioration ont pour objectif de créer des végétaux plus performants ou mieux adaptés en tirant profit de la diversité génétique existante. La sélection aboutit à la création de nouvelles variétés après un long travail d’épuration.

Deuxième cours porteur de l’épreuve synthèse de programme (ESP). L’étudiant termine l’élaboration du projet débuté dans le cours Projet d’intégration horticole I (153-5H3-JO). L’évaluation des impacts agronomiques, économiques et environnementaux du projet se poursuit et permet la rédaction du plan d’action présenté au mandataire à des fins de validation. Parallèlement au projet, l’étudiant passe un examen synthèse sous forme d’entrevue à la fin du cours.